ÉTINCELLE
- jean charles devaux

- 2 déc.
- 2 min de lecture
Il y a des êtres qui traversent nos vies sans bruit,et qui déposent en nous une lumière qu’on ne savait pas pouvoir sentir.Ce poème est né de cette lumière,de cette présence silencieuse qui inspire, protège et émeut.
Prochaine publication le 25/12.
Il y a dans son regard une lueur singulière,
Une flamme qui vacille et pourtant reste fière.
Une douceur discrète que le monde oublie,
Mais que je vois briller au milieu de la nuit.
Dans ses gestes fragiles, un courage se glisse,
Un souffle hésitant, une force en coulisses.
Elle avance en silence, sans croire en son éclat,
Ignorant que parfois, la lumière, c’est elle, déjà.
Sa voix, quand elle tremble, murmure des secrets,
Des mots qu’elle retient, des choses qu’elle taisait.
Mais même ses silences ont le don d’émouvoir,
Comme un cœur qui se livre sans vraiment vouloir.
Ses doutes, ses failles, je les sens, je les devine,
Comme on lit les nuages au bord d’une colline.
Chaque fissure raconte un passé égaré,
Chaque cicatrice chante un espoir retrouvé.
Parfois, j’aimerais lui dire qu’elle n’a pas à lutter,
Qu’elle n’a pas besoin d’être forte pour mériter,
Que même imparfaite, elle fascine, elle inspire,
Et qu’elle n’a qu’à être elle pour apprendre à sourire.
Je ne suis pas son maître, ni son phare, ni sa voix,
Juste celui qui croit, quand elle doute de soi.
Celui qui voit en elle un ciel encore possible,
Un avenir plus grand qu’elle ne croit crédible.
Et si je veille sur elle sans jamais la nommer,
Ce n’est pas pour la changer, ni pour l’enfermer.
Mais parce que certains êtres, en croisant notre route,
Déposent dans nos vies une étincelle de doute…
Un doute qui nous pousse à vouloir les protéger,
À leur offrir nos mots quand ils semblent brisés,
À garder dans le cœur cette présence infinie,
Comme une douce promesse que rien n’abolit.
Car si un jour le monde éteint son étincelle,
Je porterai sa lumière, même seule, même frêle.
Et qu’on me juge fou d’aimer sans la toucher…
Qu’importe : certaines âmes, on naît pour les protéger.
©Poème écrit par Jean Charles DEVAUX

Magifique,trop joli texte.