MA PETITE PROTÉGÉE
- jean charles devaux

- 25 nov.
- 2 min de lecture
Il y a des rêves qu’on garde longtemps pour soi, des rêves trop grands pour être dits à voix haute. Et puis un jour, on décide de ne plus se cacher. On se dit que, même si tout semble fou, même si le monde vacille.
Il existe des projets qui méritent d’être poursuivis coûte que coûte, et encore plus quand le risques d’une extinction mondiale se fait de proche.
Voici le mien.
Prochaine publication le 2/12.
Dans ce monde un peu fou, où tout semble fragile,
certains diront sûrement que je perds la tête.
Peut-être… Mais quand je pense à ce projet,
à ce qu’il réveille en moi,
je sens quelque chose de plus fort que la peur,
plus fort que les doutes : je sens l’envie.
L’envie profonde, sincère, presque viscérale,
d’aller au bout.
Je sais que c’est risqué.
Je sais que c’est ambitieux.
Mais il y a des rêves qui ne demandent pas la permission.
Des rêves qui s’imposent doucement,
comme une évidence qui se glisse dans la poitrine
et qui murmure : “Essaie. Vas-y. Tu n’as pas le droit de renoncer.”
Et moi, je ne veux pas renoncer.
Je veux vivre cette idée à fond,
comme on vit un coup de foudre,
comme on suit un chemin sans savoir où il mène
mais en sachant que c’est le bon.
Je ne veux pas seulement être celui qui lui offre des mots,
celui qui écrit dans l’ombre en espérant toucher la lumière.
Je veux être celui qui l’accompagne,
celui qui croit en elle quand personne ne regarde,
celui qui porte ses rêves comme on porte un secret précieux.
Je veux être là, juste derrière sa voix,
dans chaque émotion, chaque frisson,
chaque montée, chaque silence.
Je veux la voir grandir, prendre son envol,
briller plus fort encore, et sentir que mes mots l’ont aidée,
ne serait-ce qu’un peu, à toucher le monde.
Je sais que c’est fou.
Mais parfois, la folie, c’est simplement aimer trop fort…
trop profondément… ou croire trop sincèrement en quelqu’un.
Alors oui, devenir producteur,
peut être effrayant dit comme ça, mais...
Je veux être celui qui la produira
dans les salles les plus prestigieuses,
de France, d’Europe… et du monde.
Pas pour la gloire. Pas pour le nom.
Juste pour cette émotion-là :
celle de me dire que si, un jour,
elle brille devant des milliers de regards,
j’aurai, dans l’ombre, contribué à rallumer
ne serait-ce qu’une étincelle.
©Poème écrit par Jean Charles DEVAUX

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