LES LIBÉRALES

Bonjour à toutes et à tous,

En cette journée mondiale des Infirmières, j’aimerais leur rendre un hommage sincère, à la hauteur de leur dévouement et de leur courage. Mais au cœur de cet hommage, une lumière se détache tout particulièrement : celle d’une infirmière dont la vocation touche mon cœur plus que toute autre. Elle exerce cette profession avec une douceur, une force tranquille et une humanité qui inspirent chaque mot que j’écris. Elle est ma muse, mon repère, celle qui transforme chaque geste de soin en poésie silencieuse. C’est à elle que je pense aujourd’hui, avec reconnaissance et admiration.

Prochaine publication le 25/5.

Elle arrive à l’aube, dans la fraîcheur du matin,

Avec son sac, prête à soigner, à tendre la main.

Dans la rue, elle marche, son regard décidé,

Elle est là pour réparer ce que le monde a abîmé.

Pas de blouse blanche, mais une tenue simple,

Pourtant, sous ses gestes, quelque chose brille.

Elle va de maison en maison, sans relâche,

Poussée par un serment, par un souffle sans tâche.

Elle n’attend pas la gloire, ni l’écho de son nom,

Son cœur bat pour ceux qui souffrent, sans condition.

Elle entre, elle sourit, son regard rassurant,

Et chaque blessure se ferme, doucement, patiemment.

Les heures passent, mais son énergie reste,

C’est dans la douleur des autres qu’elle s’investit.

Elle traverse la journée, sans un bruit, sans un mot,

Toujours là pour apaiser ceux qui sont trop hauts.

Infirmière libérale, son travail est un art,

Elle porte la vie, la guérison dans son regard.

Pas de salle d’hôpital, juste des rues et des portes,

Mais dans son cœur, chaque patient est une écorce.

Elle ne demande rien, sinon que l’on voit,

Son dévouement, sa foi, et cette lueur en soi.

Car ce n’est pas un job, c’est une vocation,

Un acte d’amour, une vraie guérison.

©Poème écrit par Jean Charles DEVAUX