M...

Bonjour à toutes et à tous,

Il y a des lieux qui ne sont pas seulement des paysages, mais des refuges d’âme.Des terres où l’on respire mieux, où chaque souffle devient promesse.Ce poème est une déclaration à l’un de ces lieux, aussi vivant qu’un être aimé.

Prochaine publication le 2/09.

Toi, M…,

Je t’aime d’un amour enraciné, sauvage et silencieux.

Tu n’es pas seulement un paysage, tu es un souffle.

Tu es cette brume du matin qui me murmure de ralentir,

Ce chant d’oiseau lointain qui me rappelle que la vie peut être simple.

Dans tes forêts épaisses, j’ai appris à écouter.

Dans tes sentiers caillouteux, j’ai compris que l’effort mène à la beauté.

Et quand je te regarde, montagnes douces, vallons secrets,

C’est comme si tu ouvrais mes propres pages,celles que je n’osais plus écrire sans trembler.

Je t’aime pour ton silence,pour ta fraîcheur d’altitude qui allège mes pensées.

Je t’aime parce qu’en toi, tout est vrai,

Et que même mes blessures deviennent plus légères quand je te respire.

Un jour, je viendrai vivre entre tes bras de sapins.

Je poserai ma table contre une baie vitrée,et j’écrirai…

Pas seulement des romans,

Mais des fragments d’éternité.

Et si celle que j’aime me rejoint,

Alors tout prendra sens :

Car t’aimer,toi, M…,

C’est préparer l’endroit où mon cœur pourra enfin s’arrêter de courir.

©Poème écrit par Jean Charles DEVAUX